Je m’apprêtais à ouvrir un tupperware lorsqu’à l’intérieur de moi quelqu’un a frappé. Ça a fait comme un grand courant d’air motivé quand j’ai entrebaillé ma tête, et laissé entrer… Mickaël.
J’ai acheté ce fusil sniper FRF2 spécialement pour l’occas. J’aime l’avoir en main. J’attends avec impatience de m’en servir: il a une portée de 600 à 800 mètres, mais je pense être bien plus près que ça de ma cible. N'empêche, c'est un bel objet.
C’est bête, je ne ferai pourtant pas de mal à une mouche. Je suis contre la chasse. Et tue les moustiques avec un léger mal de coeur coupable.
Mais celui-là je vais le buter. Je vais lui dégommer son égo sur-dimensionné. Je ne vais pas attendre qu’il soit au pouvoir, je vais le “tuer dans l’oeuf pourri”.
J’attends le moment propice. Je suis calme. Je n’ai pas d’états d’âme : les états d’âmes empêchent d’avancer. Je vais tirer sur Barkosy, comme ça ce sera fini, sa tête va exploser dans un bris de verre, je vais jouir probablement, ça va être bon.
J’attends. Il est 19h30. Dans une heure environ je passe à l’action. Je caresse mon fusil, le bois se réchauffe sous ma paume, lui et moi, nous sommes les rois, et on attend. Patiemment.
A 20h27 j’ai ressenti les premiers picotements. J’ai mis ça sur le compte de l’excitation.
A 20h35, en plus de mes mains moites, une goutte de sueur a perlé sur mon front. Et si je m’appêtais à faire une connerie ?
A 20h42 son arrivée a été annoncée, je me suis mis en position, le cache du fusil encore mis pour ne pas qu’un reflet dans la lunette me trahisse (pas con, j’ai vu Léon).
Il s’est avancé à 20h45, les bras en V comme d’habitude, et j’ai eu comme un frisson pré-orgasmique lors que j’ai visé sa tête, et l'ai suivi du regard en m’adaptant à ses mouvements.
Je fais durer l’instant, comme le plus beau des préliminaires.
J’ai pressé mon doigt un peu plus sur la détente.
Le coup est parti.
Son sourire comme un rictus s'est figé à jamais.
L’homme a littéralement explosé.
Et puis plus rien.
Je reste là, sans ranger mon sniper FRF2, dans ma chambre. Je ne m’inquiète de rien. J’ai juste un léger sentiment de culpabilité : c’était une belle télé, grosso modo 15000 balles, je me demande si ça valait le coup. Bah, en même temps, par un curieux hasard, je ne captais que TF1.
Bon, ben, faut qu’je nettoie tout ça maintenant.
Je me dirige vers le salon avec un balai.
Sur une idée originale de L.C.
J’ai acheté ce fusil sniper FRF2 spécialement pour l’occas. J’aime l’avoir en main. J’attends avec impatience de m’en servir: il a une portée de 600 à 800 mètres, mais je pense être bien plus près que ça de ma cible. N'empêche, c'est un bel objet.
C’est bête, je ne ferai pourtant pas de mal à une mouche. Je suis contre la chasse. Et tue les moustiques avec un léger mal de coeur coupable.
Mais celui-là je vais le buter. Je vais lui dégommer son égo sur-dimensionné. Je ne vais pas attendre qu’il soit au pouvoir, je vais le “tuer dans l’oeuf pourri”.
J’attends le moment propice. Je suis calme. Je n’ai pas d’états d’âme : les états d’âmes empêchent d’avancer. Je vais tirer sur Barkosy, comme ça ce sera fini, sa tête va exploser dans un bris de verre, je vais jouir probablement, ça va être bon.
J’attends. Il est 19h30. Dans une heure environ je passe à l’action. Je caresse mon fusil, le bois se réchauffe sous ma paume, lui et moi, nous sommes les rois, et on attend. Patiemment.
A 20h27 j’ai ressenti les premiers picotements. J’ai mis ça sur le compte de l’excitation.
A 20h35, en plus de mes mains moites, une goutte de sueur a perlé sur mon front. Et si je m’appêtais à faire une connerie ?
A 20h42 son arrivée a été annoncée, je me suis mis en position, le cache du fusil encore mis pour ne pas qu’un reflet dans la lunette me trahisse (pas con, j’ai vu Léon).
Il s’est avancé à 20h45, les bras en V comme d’habitude, et j’ai eu comme un frisson pré-orgasmique lors que j’ai visé sa tête, et l'ai suivi du regard en m’adaptant à ses mouvements.
Je fais durer l’instant, comme le plus beau des préliminaires.
J’ai pressé mon doigt un peu plus sur la détente.
Le coup est parti.
Son sourire comme un rictus s'est figé à jamais.
L’homme a littéralement explosé.
Et puis plus rien.
Je reste là, sans ranger mon sniper FRF2, dans ma chambre. Je ne m’inquiète de rien. J’ai juste un léger sentiment de culpabilité : c’était une belle télé, grosso modo 15000 balles, je me demande si ça valait le coup. Bah, en même temps, par un curieux hasard, je ne captais que TF1.
Bon, ben, faut qu’je nettoie tout ça maintenant.
Je me dirige vers le salon avec un balai.
Sur une idée originale de L.C.
12 commentaires:
hahahaha.
Schyzo, ou l'art de la chute en toutes circonstances.
Ah ben mince alors, j'ai bien cru qu'il allait le faire pour de vrai!
Encore une idée originale, qui a sans doute du passer dans la tête de quelques personnes en ces temps de présidentielle tendue.
Ca n'est pas la solution bien sûr, car nous disposons d'une arme bien plus redoutable : le bulletin de vote!
Je ne sais pas quoi dire : tu nous as habitué à mieux, tant sur la forme que sur le fond. :)
(Oui, je sais, je suis très mal placé pour critiquer, surtout en ce moment :p)
A meryllb, à Carrie, à STV, je vous dis à plus tard. Et merci d'être passés par ici. C'est la fin provisoire des chroniques schizo, arbitrairement, parce que je ne vois plus trop comment vous faire rire, et que c'est important de rire, très souvent, le plus souvent possible. Et que cela demande des ressorts comiques qui ne rebondissent plus chez moi.
À plus.
Faut croire que c'est le temps des pauses. Merci à toi. Et à bientôt, après le dégel...
Reviens nous vite pleine de sourires, nous serons au RV.
Prends bien soin de toi surtout, et croque la vie à pleines dents.
A tout bientôt zozote. Rebondis nous vite.
En attendant, je continue les archives...
(STV, j'imagine que le temps des pauses doit titiller un peu quand on doit *en plus* essuyer les jugements de valeur de bloggers ni pires, ni meilleurs)
Houla j'ai cru bien sûr qu'il allait réaliser un de mes fantasmes. Formidable chute! J'espère que tu nous reviendras bientôt en pleine forme.
STV, ayé, les beaux jours sont de retour !
Carrie, oui oui, j'essaie de la savourer la vie (j'fais gaffe quand même à l'indigestion !)
Kir, hello hello, ça me fait très très plaisir de te voir ici :) :) et hop, zboiiiing !
Shaya, je l'ai écrit pour passer mes nerfs aussi ;)
Mon sur-moi est ravi d'avoir cliqué sur votre blog, mon ego vexé de constater que nombreux sont les gens qui rédigent bien mieux que lui, mon autre moi trouve l'idée de votre blog géniale.
Bref, merci, je viens de passer un moment intéressant à surfer sur votre blog.
Madame Poppins : merci de votre visite, j'ai découvert aussi le dessous de votre parapluie magique et retournerai souvent découvrir votre monde qui, concret, me ramène à une réalité que je perds dans mes rêves incertains. A bientôt.
En fait, il en va de mon parapluie comme d'un cerveau : bien des choses peuvent s'agiter dessous ! Au plaisir de suivre vos tribulations,
Enregistrer un commentaire